Lorsque j’ai passé mon deuxième degré de Reiki, j’ai appris avec un maître Reiki qu’il fallait tracer tous les symboles à toutes les positions pendant l’autotraitement ainsi que pendant la période d’intégration (qui consiste à faire des autotraitement tous les jours pendant 21 jours suivant la formation).
La première fois que j’ai essayé, ne connaissant pas encore parfaitement ceux-ci, j’ai été très déçue et même en colère parce que l’autotraitement, qui jusqu’alors était un plaisir, était devenu avec ce 2e degré une vraie torture de mon point de vue. Du coup j’avais résolu de ne pas utiliser du tout les symboles pour les autotraitements.
Puis je me suis dit que c’était dommage et que je n’avais qu’à me servir de la co-création pour que les symboles fassent leur « boulot » tout seuls.
Plus tard je rencontre une »ancienne » praticienne de Reiki qui avait complètement laissé tomber le Reiki parce que son maître lui avait dit la même chose. Elle trouvait cela extrêmement contraignant et trop lourd. Je lui ai fait part de ma méthode et ça lui a redonné l’envie de s’y remettre.
Lorsque je suis devenue maître Reiki à mon tour, les symboles ne me posant plus de problème, je les utilisais fréquemment, mais je n’ai jamais oublié cette sensation exaspérante du début et l’histoire de cette personne qui s’est privée du Reiki.
Aussi, lorsque j’enseigne, j’ai décidé de proposer plusieurs formules en expliquant à chaque fois les avantages et les inconvénients :
– La version »de luxe » que Nita m’a enseignée lors de révisions et dont il a déjà parlé dans sa revue. Avantages : on apprend très vite les symboles, on empêche les pensées incessantes et on peut mieux comprendre et ressentir l’énergie du symbole ;
– Plusieurs autres solutions intermédiaires : comme celle de tracer tous les symboles une fois sur chaque position (ou plus si affinité). Ou bien une manière plus intuitive selon le ressenti de chacun en traçant les symboles qui nous passent par la tête.
Avantage : cela peut être moins contraignant, fait marcher l’imagination et aide les gens à se faire confiance ;
– Enfin, une version »light », qui consiste à tracer une seule fois tous les symboles sur la première position puis d’utiliser une phrase de co-création tournée convenablement selon les lois universelles, pour que les symboles se fassent automatiquement tout seuls. Ce qui n’empêche pas de les tracer quand même de temps en temps, lorsque l’envie est là.
Évidemment il n’y a pas les avantages de la 1ère formule, mais l’autotraitement est moins « intellectuel » et plus confortable pour certains.
Ce faisant, je constate que les élèves choisissent autant une formule qu’une autre. Ceux qui ont choisi la « light » se surprennent à tracer beaucoup plus de symboles que prévu. Certains finissent même par avoir envie d’essayer la méthode »de luxe » !
D’autres m’ont avoué que la formule « light » les déstressait parce qu’ils s’endormaient souvent pendant l’autotraitement et que, grâce à cette version, ils n’avaient plus peur que les symboles Reiki ne soient pas aussi actifs là où ils ne les avaient pas utilisés (une idée qu’ils s’étaient mis en tête tout seuls et qui est fausse évidemment).
Et si pratiquer un Reiki libre entraînait un rééquilibre ?
Je n’impose donc jamais rien dans la pratique du Reiki (il y a des choses fortement conseillées, mais jamais rien d’obligatoire, sauf pour ceux passant leur 4e degré). Ce qui n’empêche pas de faire attention, de rester sérieux, de ne pas prendre trop de raccourcis et de ne pas faire n’importe quoi.
Finalement je suis heureuse que chacun des participants, à mes formations, aient trouvé leur compte et qu’en les laissant libres, beaucoup sont allés plus loin dans le Reiki par rapport à ce qu’ils avaient imaginé au départ.
Chrystelle Bourdot, enseignante de Reiki (Maître Reiki) en bourgogne (Côte-d’or, Saône-et-Loire)